Le ratio de mortalité standardisé est un ratio du nombre
de décès observés sur le nombre de décès
attendus. Ce denier est calculé en appliquant à chaque
groupe d'âges le taux de mortalité spécifique national.
Cette forme de standardisation (dite indirecte) permet de tenir compte
des variations démographiques dans les arrondissements. Un SMR de
100 signifie que la mortalité observée dans cet arrondissement
est égal à la moyenne nationale après avoir tenu compte
des spécificités démographiques de la zone.
Un taux de 150 (versus 50) signifie qu'il y a 50% de plus (versus moins)
de décès observés par rapport à la moyenne
nationale. Les SMR présentés ici sont des moyennes
sur les SMR de 1987 à 1991 tirés de SPMA de l'IHE-CROSP
et correspondant aux codes ICD9 950-959. La Carte 4-1 suivante en
fournit les résultats et permet de localiser des arrondissements
particulièrement concernés par ce problème : Tournai,
Huy, Liège, Namur et Philipeville sont les arrondissements les plus
affectés par le suicide au cours de la période 1987-1991.
Toutefois, la mortalité par suicide affecte, d'une manière
générale et proportionnellement parlant, tout le sud du pays.
La Carte 4-2 met en évidence la distribution géographique
de la mortalité par cirrhose du foie. Les disparités géographiques
sont très importantes et mettent en évidence, plus
particulièrement 5 arrondissements : Mons, Charleroi,
Ath, Thuin et Philipeville . Ce sont 5 ensembles géographiques
manifestant une surmortalité par cirrhose du foie de au moins
80% supérieure à la moyenne nationale.
Carte 4-1. Disparités géographiques de la mortalité
par suicide en Belgique : 1987-1991.
Carte 4-2. Distribution géographique de la mortalité
par cirrhose du foie en Belgique .
Annexe 1.
Des Objectifs opérationnels
en Promotion de la Santé Mentale
Questionnaire de réflexion
|
1. En termes de résultats de santé, quels
sont les objectifs qui concrétisent le mieux votre travail
dans le domaine de la promotion de la santé mentale ?
Exemples : Diminution de l'incidence du suicide, de la toxicomanie,
taux brut de mortalité chez les patients alcooliques après
traitement (urgence ou autre), diminution de la maltraitance infantile;
consommation de produit après passage dans un centre de crise ;
amélioration de l'insertion sociale du malade mental; diminution
des hospitalisations psychiatriques, des troubles mentaux chez les adultes,
des dépressions chez les personnes précarisées,...
2. En termes d'action, quels sont les objectifs qui
concrétisent le mieux le travail des Services de Santé Mentale
?
Exemples : Dépistage précoce de troubles chez l'enfant,
traitement et follow-up de dépressions, guidance, suivi de toxicomane,
coordination institutionnelle autour de cas, ...
3. Quelle importance, pour vous, du suivi périodique d'objectifs
mesurables ?
Cochez la case adéquate.
Très faible o
Faible o
Moyenne o
Elevée o
Très élevée o