DEMOGRAPHIE MEDICALE - METHODOLOGIE |
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POPULATION ETUDIEE 1. Les détenteurs d'un master en médecine (ex docteurs en médecine, chirurgie et accouchements, porteurs d'un grade académique ou du grade dit « légal » jusque dans les années '90'), délivré par une université belge ou le jury central (à l'exception de ceux sortis avant 1975 et n'ayant jamais exercé)..2. Les médecins diplômés à l'étranger, autorisés à exercer en Belgique, détenteurs d'un Arrêté Royal ou Ministériel, inscrits au tableau de l'Ordre. Certains médecins ne sont pas comptabilisés dans les statistiques (cf. infra « Définitions »). PERIODE COUVERTELes statistiques sont arrêtées au 30 juin depuis 1989. Auparavant, elles étaient arrêtées "au début de l'année". Elles sont établies (bis)annuellement à partir de 1975. Contrairement à d'autres fichiers, la date indiquée concerne la situation d'une année étudiée et non la date du traitement statistique. Il existe en effet un délai nécessaire pour collecter, valider, traiter puis diffuser les données. Celles-ci apparaissent donc plus vieilles que celles qui, malgré des délais analogues, se contentent d'annoncer la date du traitement. PROCEDURE DE COLLECTECompilation, sur support informatique, d'informations fournies par divers organismes tels que : les Tableaux de l'Ordre des médecins, l'INAMI (Institut National d'Assurance Maladie Invalidité), les alliances et unions mutualistes, les organismes d'enseignement et de recherche, le SPF Santé publique (quel que soit le nom exact de ce Ministère), les organismes habilités à effectuer des consultations préventives (consultations de nourrissons, dépistage du cancer), le SPF de la Défense , le SPF Emploi et Travail (pour les médecins du travail), les organismes de coopération avec l'étranger, le Moniteur Belge (pour la liste des maîtres de stage), les annuaires téléphoniques, les quotidiens, ... |
VALIDATIONUn contrôle régulier des lieux d'exercice et de la nature des activités de chaque médecin, la confrontation des diverses sources pour affiner l'information, l'élimination systématique des médecins décédés et la soustraction des médecins âgés de 76 ans et plus permettent de cerner au plus juste l'offre effective. Cette procédure vise également à éviter les doubles comptages. DEFINITIONS1. Actifs, inactifs et types d'activités L'ensemble des diplômés est subdivisé en "actifs" et "inactifs" dans le secteur de la santé en Belgique. 1.1. Les médecins " actifs " en santé La pratique de chaque médecin peut être décomposée en activités diverses : par exemple, pour partie actif dans le domaine curatif ambulatoire et pour partie dans d'autres domaines. 1.1.1. Les activités curatives sont relevées séparément pour les secteurs ambulatoire et hospitalier : a) Le secteur ambulatoire comprend les activités exercées en cabinets solo ou groupés et toutes celles exercées dans des structures d'accueil de jour (polycliniques, plannings familiaux, centres de rééducation, etc.). Les activités exercées dans des établissements avec lits non reconnus comme hôpitaux par le SPF Santé publique sont également comptabilisées dans le secteur ambulatoire (MRS par ex.). N.B. 1 : les médecins candidats spécialistes tout au long de leur période de stage, en Belgique ou à l'étranger, sont comptabilisés parmi les actifs curatifs en secteur hospitalier. |
1.1.2. Les activités non curatives mais s'exerçant néanmoins dans le champ de la santé : activités préventives, administratives, de gestion, d'enseignement, de recherche ou de coopération. L'activité des médecins, inscrits au tableau de l'Ordre, dont la nature de l'activité n'a pu être déterminée est comptabilisée à part. Dans les statistiques globales, elles sont regroupées avec les activités non curatives parmi les « autres activités sanitaires ». Les activités par médecin sont relevées selon leur type propre, chacune selon le lieu où elle est exercée. Par exemple, deux activités distinctes sont comptabilisées lorsqu'un médecin exerce tant une fonction administrative (non curative) qu'une fonction de soins (curative) au sein d'un même hôpital. 1.2. Les médecins dits " inactifs " Cette catégorie est constituée des médecins qui n'ont pas ou plus d'activité connue dans le secteur de la santé en Belgique. Elle inclut : 1.2.1. Les détenteurs d'un diplôme légal belge, partis à l'étranger (à l'exception des candidats spécialistes en formation à l'étranger, lesquels sont comptabilisés parmi les actifs). Ne sont pas ou plus comptabilisés dans les statistiques : - Les médecins diplômés durant l'année étudiée. |
2) Les qualifications médicales couvrent 4 grands groupes :
2.1. Les « généralistes »
Pour permettre l'analyse des évolutions diachroniques, cet ensemble hétérogène a été prolongé. 2.2. Les médecins-dentistes 2.3. Les candidats-spécialistes |
- Leur ventilation régionale a été estimée ; elle n'est pas disponible par arrondissement. - Les médecins en formation spécifique pour la médecine générale ne font pas partie de cette catégorie ; ils sont comptabilisés dans un ensemble intitulé « généralistes » (cf. section 2.1). 2.4. Les Spécialistes Il s'agit de médecins « agréés » dans une spécialité médicale par le SPF Santé publique. Cependant, la présente base ne recense parmi eux que les spécialités « curatives », à l'exclusion des titres particuliers de spécialiste dans d'autres secteurs du système de santé (médecine du travail, gestion de données de santé, ...). Ces derniers sont rattachés à une autre catégorie (généraliste ou spécialiste) ; on a pu observer que la plupart d'entre eux sont soit généralistes (agréés ou non) soit diplômés sans agrément. Ces spécialistes sont répartis en 22 « classes de spécialités » comme suit :
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L'attribution de la classe de spécialité répond à des critères précis lorsqu'un médecin cumule plusieurs compétences, titres ou spécialités :
CALCULA la différence des statistiques produites par d'autres organismes, l'unité de mesure retenue n'est pas le médecin, mais "l'équivalent personne" d'activité médicale. « Equivalent-Personne » (EP) : les statistiques sont exprimées en « Equivalents-Personnes » (auparavant « équivalents temps-plein ») et non en nombre d'individus, sauf pour les statistiques par "secteur statistique". En vue de tenir compte de l'activité en chaque lieu, sans dédoubler l'information, l'activité en un lieu d'exercice est pondérée par l'inverse du nombre des lieux d'activités recensés pour chaque médecin (si le médecin exerce N activités, chacune se voit affectée de l'équivalent 1/N part d'un médecin). |
Cette manière de procéder permet de recenser tous les médecins et leurs diverses activités sans double emploi ; le nombre et le type de leurs activités fournit ainsi un indicateur unique de l'offre médicale dans les divers secteurs du système de santé : elle permet d'identifier parmi l'ensemble des diplômés théoriquement disponibles pour l'exercice de la médecine, l'activité réellement consacrée à la santé. Pour les groupes étudiés, la validité de ce mode de calcul à été vérifiée par enquête. Les calculs donnent lieu à des résultats comportant des décimales. Lorsqu'ils sont arrondis, de petites différences peuvent apparaître entre les sommes des parties et les totaux. L'expression « Equivalent-Personne » nous semble plus adéquate que l'ancienne dénomination (« Equivalent-temps- plein »), car : - d'une part, la durée effective consacrée à chaque activité professionnelle est inconnue et Sur le site web, l'offre médicale cartographiée présente la densité calculée pour 10 000 habitants par commune ou par arrondissement. - Le numérateur représente l'activité des médecins, mesurée en EP * 10 000. L'offre de gynécologues est rapportée à la seule population féminine de 15 à 64 ans. Nous produisons par ailleurs des statistiques de « patientèle moyenne » (nombre d'habitants par « équivalent-personne », soit l'inverse des densités). Les statistiques par commune sont établies pour les communes fusionnées qui émanent de la Liste des communes belges avec leur code postal au 01-01-2019, INS, SPF Economie, Bruxelles. L'offre par "secteur statistique" recense le nombre de médecins (généralistes, gynécologues, pédiatres) exerçant des activités en cabinet privé (pratique solo), par quartier, dans les 19 communes de Bruxelles. Le regroupement des rues par code quartier est basé sur une nomenclature de l'Institut National de Statistique - Rue de Louvain, 44 - 1000 Bruxelles. |
PRECAUTIONS - LIMITES DES STATISTIQUES
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DONNEES DE POPULATIONToutes les informations relatives aux données de population sont fournies par l'Institut National de Statistique (SPF Economie) : La densité de population (au km²) est obtenue en divisant le nombre d'habitants par la surface de la commune. Si cet indicateur permet d'estimer le degré d'urbanisation communal, il n'indique cependant pas la plus ou moins grande dispersion de la population sur ce territoire. L' indice de croissance de population permet d'observer, par rapport à une année donnée, la tendance qu'a cette population à croître ou décroître. Plus l'indice est éloigné de la valeur 100 (attribuée à l'année de référence), plus la tendance, à la hausse ou à la baisse, est forte. L'année de référence évolue au fil des sorties statistiques (respectivement : 1981 jusqu'aux statistiques 2002 incluses, puis 1991 jusqu'aux statistiques 2007 incluses et enfin, 2001 à partir des statistiques 2009). INFORMATIONS COMPLEMENTAIRESReportez-vous à nos pages « Infosanté » : Base de données contenant des séries chronologiques d'offre médicale et nombre d'autres indicateurs relatifs au système de santé belge. Pour plus d'informations : info.professions.sante@gmail.com |